

Comment investir en Centrafrique est véritablement une question que se posent
de nombreux operateurs économiques issus de l’étranger et de la diaspora centrafricaine.
La Centrafrique est un pays de multiples opportunités d’investissements certes,
mais encore faut-il bien cibler les secteurs dans lesquels investir son argent.
Pour assurer la relance économique,
le Gouvernement centrafricain a opté pour la promotion de secteurs à fort potentiel.
Investir en Centrafrique, c’est participer au nouvel eldorado au cœur du continent africain.
Les opportunités y sont nombreuses. Les marges de développement et profits incommensurables.
Un large panel d’activités s’offre à vous.
Maintenant, voyons lesquelles !
Agriculture
La Centrafrique est dotée d’une terre propice à la tendance de l’agriculture dite bio.
Cependant, cette terre demeure assez inexploitée.
Sur seize (16) Millions d’hectares de terre arable seulement environ cinq (5) millions sont en phase d’exploitation.
Le secteur agro-pastoral centrafricain possède donc assez d’espace, pour accueillir une grande diversité de culture.
Le meilleur moyen de tirer profit du secteur, est d’investir dans la mécanisation de l’agriculture en Centrafrique.
L’élevage
Constitué essentiellement de bovins, le secteur de l’élevage en Centrafrique
exploite seulement une petite partie des seize (16) millions d’hectares de terres arables dédiées aux pâturages.
Plus de 70% de ce bétail provient du couloir de transhumance qui remonte jusqu’au Niger.
Ils ne sont donc pas élevés en Centrafrique.
Pourtant, l’élevage bovin à contribuer à hauteur de 18% du Produit Intérieur Brut (PIB)
en générant plus de 60 milliards de Francs CFA en 2012 peu avant la crise.
Le bois
Depuis 2016, le secteur forestier est le premier à contribuer conséquemment
au PIB du pays dès le retour à l’ordre constitutionnel du pays avec l’élection du Président Touadera.
La République centrafricaine compte environ 40 millions d’hectares de foret.
Cependant, les activités forestières se résument uniquement à l’exportation du bois brut.
Une réorientation axée sur la transformation et la protection de l’environnement peut ouvrir la porte sur une économie plus florissante.
Le Tourisme
La faune et la flore centrafricaine est dotée d’une vaste richesse animale.
209 espèces de mammifères. 537 espèces d’oiseaux. Et davantage de richesses exotiques.
Le Ministère du Tourisme désire valoriser sa faune sauvage.
Pour ce fait, 5 pars nationaux et 10 réserves naturelles couvrant le tiers du pays,
attendent des partenariats d’exploitation et des projets de complexe touristique.
L’hydro-énergie
La Centrafrique possède de nombreuses chutes d’eau et des sites favorables à la construction de barrages.
En tout,
40 sites répertoriés par l’Etat, avec des potentialités de production d’électricité allant de 5 à 180 Mégawatts (MW).
C’est aussi par voie d’eau qu’arrive 80% du stock d’hydrocarbures nécessaire au fonctionnement du pays.
Moins couteux à entretenir qu’un réseau routier,
ce réseau fluvial peut devenir un meilleur facteur d’intégration sous régional,
puisqu’il relie dans sa partie navigable plus de 5 pays de l’Afrique centrale.
En attendant, l’eau, ne fait que couler 😉.
Les Mines
Riche de ces 37 substances reparties en 470 indices miniers,
ce pays possède d’innombrables minerais de valeur.
Mines d’or et diamant. Fer. Cuivre. Carrière de granite. Calcaire. Uranium. Réserves de pétrole.
Ce secteur pourrait être la véritable voie de sortie du sous-développement du pays.
Les infrastructures
Le secteur des grands travaux offre 3 opportunités d’investissements.
- Amélioration de la mobilité urbaine dans la capitale Bangui
- Travaux de connectivités locales en reliant les différentes provinces entre elles.
- Désenclavement par la route, l’air et la voie d’eau.
Télécoms
Le secteur des postes et télécommunications est décisif pour l’avenir de la RCA.
Considérée comme l’autre voie de désenclavement du pays,
la connectivité digitale par le biais de la fibre optique doit ouvrir de nouvelles opportunités de développement
dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Le secteur tertiaire
L’installation de nouveaux services dans différents secteurs tels que :
Banque, transport, commerce, éducation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication et autres,
sont de réelles opportunités de développement, étant donné que la Centrafrique
manque cruellement de services et de main d’œuvre qualifiée.