La MINUSCA bientôt dotée d’une unité d’hélicoptères tunisiens




Sous les feux des critiques du pouvoir et de l’opposition, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) attend dans les prochains jours l’envoi d’une unité d’hélicoptères tunisienne. Il s’agit de l’aide tunisienne en appui aux opérations menées par les casques bleus pour la stabilisation du pays.
Selon l’agence de presse chinoise Xinhua reprise par le site Mali actu,
la décision d’envoi de cette nouvelle unité a été prise par l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP) de Tunisie.
Il s’agit d’une unité d’hélicoptères sous la bannière de l’Organisation des Nations Unies.
L’unité aura pour charge les missions d’intervention aérienne : c’est a dire accompagnement aérien armé, recherche, sauvetage etc…
Ceci pour aider justement les casques bleus sur place qui éprouvent des difficultés aériennes face au disséminement des rebelles de la CPC dans les régions du pays.
Il faut surtout rappeler que l’envoi de cette nouvelle unité intervient après une dernière demande
de renforcement des capacités opérationnelles des casques bleus faite par Mankeur Ndiaye, Chef de la MINUSCA.
Pour le diplomate sénégalais qui était le mois dernier face à l’Assemblée Générale des Nations Unies sur l’état des opérations sécuritaires en Centrafrique,
il était impérieux de doter la force de nouvelles capacités numériques et opérationnelles.
Une aide qui intervient dans un contexte de partenariat très mitigé entre le pouvoir de Bangui et la représentation de l’ONU en Centrafrique.
Déjà dans les différents groupes de discussion,
on commence à interroger la pertinence de l’envoi de cette nouvelle unité
alors que les casques bleus sont fortement critiqués pour leur inaction sur les fronts.
La MINUSCA saura-t-elle faire meilleur usage de ces nouvelles unités et clarifier son mandat pour faire entendre sa voix ?
En tout cas, face au malaise pendant, il est nécessaire pour l’organisation de calmer les nerfs.
En attendant, bienvenue à la Tunisie dans cet imbroglio sécuritaire centrafricain !