Les dessous de l’affaire Reboas en Corée du Sud


Lors de ces dernières 24 heures,
les rumeurs annonçant une arrestation en Corée du sud du Ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports sont allées bon train.
Une histoire aux allures rocambolesques qui a poussé Centrafrica à mener une enquête auprès de nos sources sud-coréennes.
Voici ce que nous avons trouvé.
Une invitation perturbée
Le Ministre de la Jeunesse et des Sports et le Ministre de l’Éducation Nationale de la République Centrafricaine,
ont été tous deux invités à Séoul dans le cadre d’une conférence annuelle,
organisée par la Fondation Internationale des Jeunes de Corée du Sud.
Un séjour qui se voulait classique et serein,
avant qu’un élément ne vienne perturber la quiétude d’un des deux membres du Gouvernement centrafricain.
Un homme d’affaires coréen
Informé du séjour du Ministre Reboas sur le sol coréen, un homme d’affaires local va alerter la police espérant une interpellation du ministre centrafricain.
Motif ?
Le businessman asiatique affirmerait avoir été “doublé” par Monsieur Reboas dans une certaine affaire il y a quelques années.
Monsieur Kim, notre source coréenne, rejette en bloc les rumeurs d’une arrestation de Monsieur Reboas.
“Non, le ministre n’a pas été arrêté. Il va bien et réside à l’hôtel. Il a juste un petit problème à régler.”
A en croire Monsieur Kim, la Corée du sud est un état de droit et le Ministre ne courrait pas de danger.
Il poursuit :
“Nous lui avons fournit un avocat, et il y a de cela quelques jours ils se sont rendus ensemble au poste de police pour répondre des faits que le plaignant lui reproche. Le Ministre dit qu’il n’a rien à se reprocher. Je crois qu’il n’y a rien de très grave.”
Interrogé sur les détails qui auraient pu motiver cet homme d’affaires coréen à alerter la police au sujet de Reboas,
notre source n’a pas souhaité s’exprimer sur les détails :
” Ce que je peux vous dire, c’est que le problème entre le Ministre et cet homme d’affaires Corréen ne date pas d’aujourd’hui. Je ne veux pas en dire plus, car cela relève de la vie privée du Ministre. J’espère que vous me comprenez ? “