Les 5 géants des mines en Centrafrique : Qui sont-ils ?


Lorsqu’on évoque la question des mines en Centrafrique, la plupart des gens pense automatiquement à l’affaire des diamants de Bokassa et Giscard.
Pourtant, ce pays au cœur du continent africain regorge de bien d’autres richesses minières.
Or, fer, manganèse, cuivre, pétrole, cobalt, uranium,… des études géologiques du sous-sol centrafricain recensent environ 470 indices miniers.
On peut donc aisément dire que la liste est longue.
Le RCA a de tout temps attirée les appétits de multinationales étrangères pour son sous-sol riche.
Ces 5 dernières années,
L’afflux d’opérateurs économiques venus des quatre coins du monde a considérablement augmenté suite à la crise militaro–politique de 2012.
Une chose est certaine. Les mines échappent totalement aux mains des nationaux, qui se trouvent bien loin derrière au classement des principaux acteurs du secteur.
Dans cet article, vous allez découvrir ces grands qui en 2023, se partagent le gâteau du secteur minier centrafricain.
Commençons par l’empire du milieu !
Les Chinois et les mines en Centrafrique
La communauté chinoise en RCA n’est pas aussi grande qu’en République Démocratique du Congo ou au Cameroun voisin.
Mais ceci est loin d’enrayer sa détermination à se tailler une grande part du gâteau minier du pays.
Selon le Ministère centrafricain des mines,
neuf (9) permis de recherche et dix (10) permis d’exploitation de mines sont détenus par des sociétés à capitaux chinois.
L’exploitation minière chinoise en RCA est particulièrement basée sur l’or, le pétrole et le diamant.
La chine detient aussi l’un des plus grands bloc pétrolier du pays, et devrait bientôt entrer en phase d’exploitation de ce dernier.
Les Américains et les mines en Centrafrique
L’once Sam est en tête de peloton en matière de permis de recherche des mines, détenant dans son portefeuille une bagatelle de 17 permis de d’exploration.
Des autorisations de recherches octroyées à 5 sociétés à capitaux américains, visant particulièrement la recherche de plusieurs minerais.
Notamment, Lithium, fer,cuivre, or, diamant…ect.
Les Rwandais et les mines en RCA
Au regard des 5 dernières années, le flux de rwandais dans le secteur minier centrafricain est considérable.
Des opérateurs économiques provenant du pays aux milles collines qui ont décidé de participer à la ruée des mines centrafricaines.
Selon des informations émanant du ministère des mines,
deux (2) sociétés à capitaux rwandais détiennent à elles seules, neuf (9) permis de recherche minière en Centrafrique.
Les rwandais sont actifs dans l’exploitation de l’or et du diamant, souvent en partenariat avec des coopératives minières locales.
Les Russes et l’or en Centrafrique
A travers la société Midas Ressources, la Russie est probablement l’un des principaux opérateurs économiques des mines en Centrafrique.
Détenteur du permis d’exploitation de la grande mine de Ndassima, considérée comme la plus importante mine d’or de la RCA, les russes aussi entendent bien prendre leur part de la manne.
L’obtention dudit permis minier avait suscité une bataille judicaire internationale opposant son ancien détenteur (Axmin) à l’Etat centrafricain.
Les Sud-africains et les hydrocarbures en RCA
Les ressortissants du pays de Mandela ont toujours été très actifs dans le secteur minier centrafricain.
Cela date de l’ère du feu président Ange Félix Patassé (1993-2003), et de l’ancien président François Bozizé (2003-2013).
Même si ce n’est plus à vive allure qu’ils évoluent dans la ruée vers les mines de Centrafrique, ils sont toujours bien présents.
Officiellement, une seule société à capitaux sud-africains détient quatre (4) permis de recherche de mines.
Principalement dans les hydrocarbures, l’or et le diamant.