

Jeune et ambitieux, Martial Pabandji est l’un des entrepreneurs centrafricains les plus en vogue de sa génération.
Journaliste de formation, il a travaillé dans plusieurs organisations locales et internationales dont :
la Banque Mondiale, le Ministère de la Communication, la société forestière Rougier, pour ne citer que celles-là.
En 2014, il bascule dans l’entrepreneuriat après avoir accompagné un jeune entrepreneur dans la création et le développement de son entreprise.
De cette expérience, Pabandji en sort profondément déterminé à changer de fusil d’épaule pour son avenir.
Un parcours ambitieux
« Pendant longtemps j’ai travaillé pour des organisations internationales, l’Etat centrafricain, et des sociétés privées. Quand j’ai aidé ce jeune à créer sa boite, j’ai réalisé que je pouvais faire de même. Être à mon propre compte, et non plus au service des autres. J’ai donc tenté ma chance. »
Martial Pabandji
Spécialiste en communication,
il commence ses débuts dans les affaires en lançant MEDIALINK, une agence de communication qui se placera vite comme une référence en Centrafrique.
Motivé par ce premier succès,
le jeune entrepreneur prend goût au monde des affaires, et crée la société ANTASER-RCA en partenariat avec des investisseurs occidentaux.
Depuis février 2021, suite à une convention signée avec le Gouvernement centrafricain,
la société Antaser-RCA assure la délivrance des bordereaux électroniques pour la sécurisation, et le suivi des cargaisons au départ de la Centrafrique.
Dans l’optique d’élargir ses activités,
Martial Pabandji crée la société DMP Transport, qui comporte une flotte d’une dizaine de camions opérant sur les tronçons, Bangui – Douala et Bangui – Pointe Noire.
Surnommé “le généreux” par ses intimes, il est réputé pour son engagement dédié à offrir du travail à ses compatriotes.
Créateur d’emplois
À travers son groupe PADIMA qui compte plusieurs sociétés, il emploie plus de 140 personnes en Centrafrique.

À en croire le serial-entrepreneur,
les compétences locales sont la clé du développement de la République Centrafricaine.
« Notre mode opératoire c’est de créer de l’emploi, surtout en milieu jeune. Il y a tant de jeunes qui sont laissés sur le carreau dans le pays. Chaque fois que je crée une entreprise, je privilégie la formation et l’emploi des compétences locales avant tout. C’est la clé du développement. »
Martial Pabandji
Convaincu que son pays lui a « tout donné », et que son devoir est de lui renvoyer l’ascenseur, il poursuit :
« Dans mon pays, on m’a donné ma chance, et je suis le produit de cette opportunité. C’est maintenant à mon tour, de donner leur chance à mes compatriotes au pays.»
C’est dans cet état d’esprit, qu’il rénove le célèbre Bar dancing “Bamboula”, situé dans le quartier Miskine à Bangui, une des plus grandes zones populaires de la capitale.
Un investissement d’une centaine de millions de FCFA, qui aujourd’hui emploie 50 personnes, toutes issues de la localité.
D’ailleurs, le groupe envisage d’ouvrir la même enseigne de divertissement dans d’autres villes du pays.
« Bamboula existe depuis les années 80. C’est un patrimoine culturel. Des grands musiciens africains y ont joué. Nous avons injecté 180 millions de FCFA pour le remettre sur pied. Aujourd’hui, c’est un facteur de cohésion sociale dans ce secteur qui a été meurtri par des affrontements intercommunautaires. Au regard de cela, on ne regrette pas notre investissement. »
Visionnaire

« Apporter une réponse à la pauvreté et être un acteur entier du développement de la Centrafrique » , tel est selon un cadre de PADIMA, le leitmotiv du PDG de groupe.
Dans un futur proche, Monsieur Pabandji rêve d’une grande multinationale opérant dans tout le pays, générant des milliers d’emplois.
Pour lui, la politique n’est pas le seul moyen de développer la RCA.
« J’ai vu dans l’entreprenariat la solution au chômage. La réponse à la pauvreté, au développement du pays et de soi-même. Aujourd’hui, avec nos partenaires, nous répondons à la formation professionnelle des jeunes, et à l’autonomisation des femmes. C’est une grande fierté.»
Optimiste en l’avenir de son pays et de son groupe, Pabandji lance un vibrant appel à la jeunesse centrafricaine :
« En créant des sociétés, on contribue efficacement et directement au développement de notre pays grâce aux emplois créés, aux impôts, et frais de douanes qu’on paie au trésor public. Les jeunes, lancez-vous dans l’entrepreneuriat ! Ensemble, nous transformerons notre pays ! »
Martial Pabandji