Une attaque rebelle repoussée par les FACA à Béloko


Dans la nuit du 17 au 18 septembre 2023, Les rebelles de 3R venus de Niemyelewa, ont attaqué la ville de Béloko vers 1h du matin. Des détonations d’armes lourdes et automatiques ont été entendues pendant la nuit…un article du journaliste d’investigation Fiacre Salabé
Les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés Russes, ont repris le contrôle de la ville de Béloko, située à quelques kilomètres à la frontière avec le Cameroun voisin, après l’attaque lancée vers 2h du matin, par les éléments de 3R en provenance de Niemyelewa.
Dès leur arrivée entre 1h et 2h du matin avant le lancement de leur assaut, les FACA et les Russes basés à Béloko, sont alertés de la présence de ses malfrats, qui sont arrivés de Niemyelewa, en passant par Besson, pour atteindre le village Koundé, à la périphérie du théâtre d’attaque.
Alertés du danger, les éléments des FACA et les Russes ont lancé un assaut tôt ce matin sur les assaillants, qui ont tenté de riposter, en tirant des armes lourdes et des petits calibrés en l’air, avant de prendre la poudre d’escampette.
Selon nos informations, il n’y a aucun bilan en termes de pertes en vies humaines, ni des dégâts matériels constatés. Mais visiblement, il y a quelques impacts des munitions et armes lourdes qui restent sur certains bâtiments et habitations dans la ville de Béloko.
Une source administrative nous fait savoir que l’alerte de ces bruits de bottes des éléments de 3R, ne date pas d’aujourd’hui, mais il y a quelques jours, même les autorités de Bangui, ont été alertées de cette menace, mais rien n’a été fait de concret.
La même source poursuit, que les quelques éléments des FACA qui sont basés à Beloko, ne disposent pas des moyens conséquents en logistiques, afin de faire des patrouilles pour mieux sécuriser la frontière.
Pour notre source, cette frontière est la porte du ravitaillement de Bangui en produits de première nécessité, mais aussi un secteur stratégique, qui fait autant de recettes dans la caisse de l’État, mais cette zone semble être méprisée par les autorités compétentes.
Tout porte à croire que les autorités compétentes feront de leur mieux pour renforcer l’équipe des FACA qui sont basées à Béloko, en effectif et en moyens logistique, pour les aider à disposer d’une bonne marge de manœuvre.
Pourquoi ne pas créer un bataillon sur place à Béloko, pour la sécurisation efficace de la frontière, puisque la ville semble être un véritable centre névralgique ?

Fiacre Salabé
Journaliste d’investigation