Les enseignants centrafricains du public en grève

C’est à travers la Plateforme des Fédérations des Enseignants du Fondamental 1 et 2 et de l’Enseignement Technique que l’annonce a été faite.

Plusieurs enseignants du public entrent officiellement en grève ce 31 janvier 2023.

« Nous avons communiqué au Gouvernent un préavis de grève. Selon la loi, ils avaient 7 jours pour réagir. Jusque-là, ils ne l’ont pas fait. Nous leur avons donc notifié que nous rentrons en grève pour 3 jours à partir d’aujourd’hui le 31 janvier. »

Innocent Kereguele, Coordonnateur de la plateforme

Ces enseignants réclament ce qu’ils appellent «un dialogue social» avec les autorités, pour discuter des sujets qui fâchent et conduisent à cette grève.

Parmi leurs principales revendications :

une augmentation des salaires qu’ils considèrent comme trop bas. La validation de leur statut particulier d’enseignant.

Ainsi que la réhabilitation des enseignants qui selon eux, ont été injustement suspendus lors du contrôle de physique de la fonction publique en fin 2022.

Une grève appelée à s’étendre sur toute l’étendue du territoire centrafricain selon monsieur Kereguele.

« Nous demandons à tous les enseignants du public de fondamental 1 et 2, et de l’enseignement technique à Bangui et en province, de ne pas travailler pendant ces 3 jours. »

Au cas où gouvernement n’accèderait pas à leur demande dans un délai raisonnable, les enseignants comptent pousser le bouchon encore plus loin. 

«  Si le Gouvernement ne réagit pas, alors nous prolongerons la grève et nous passerons à 8 jours pour exprimer notre mécontentement » a déclaré innocent Kereguele, coordonnateur de la Plateforme des Enseignants du Fondamental 1 et 2 et de l’Enseignement Technique.

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