En partenariat avec la MINUSCA,
L’ONG Tamboula a organisé du 14 au 17 juin 2022, une formation citoyenne destinée aux jeunes activistes en Centrafrique avec pour thème :
Mobilisation des jeunes activistes pour la protection de l’espace civique en Centrafrique.
Suite au constat fait des recommandations du Dialogue Républicain pendant lequel,
une frange de la population a exprimé sa vive inquiétude sur la montée des diverses formes de violations des droits de l’homme dans le pays,
L’ONG Tamboula avec l’appui de la MINUSCA a mis en place une formation destinée à une soixantaine de jeunes activistes centrafricains.
Pendant 4 jours, Experts nationaux, cadres de la MINUSCA, membres des réseaux de défenseurs de droits de l’homme,
ont été mis à contribution pour enseigner l’audience sur la protection des libertés publiques.
La formation a vu la participation d’une soixantaine de jeunes issus de diverses couches de la société civile, et provenant des 10 arrondissements de la ville de Bangui.
Jeunes activistes, blogueurs, professionnels des medias, lanceurs d’alerte, etc…
Un moment d’échanges et d’apprentissage afin de les équiper des outils nécessaires,
pour exercer leur activisme en accord avec les libertés publiques et dans le respect de la loi.
La présidente de l’ONG Tamboula, Sandra Balcilia, a donner le ton de la formation.
« Notre rôle en tant que société civile est d’encourager le Gouvernement a prendre les mesures nécessaires pour permettre aux populations de jouir de leurs droits et leurs libertés. »
Elle a également profiter de l’occasion pour exprimer sa reconnaissance envers la MINUSCA pour son accompagnement.
» Je remercie la MINUSCA pour son appui technique et financier qui a permis la tenue de cet atelier. »
Plusieurs thématiques ont été traitées pendant ces 4 jours de formation.
Citoyenneté, Échanges théoriques sur les droits de l’homme. Valeurs démocratiques.
Devoirs d’un activiste envers la société et l’Etat. Enjeux et défis de la protection des droits de l’homme. Rôle des institutions dans la protection de l’espace civique.
Un cadre de la division droits de l’homme à la MINUSCA, interpelle les participants :
« En tant qu’activistes et défenseur des droits de l’homme, vous avez des droits et des devoirs que vous devez exercez dans le respect des lois et règlements de la République. Exercez donc vos droits sans violer la liberté d’autrui. »
Les jeunes activistes centrafricains ont été encouragés à éviter de se faire manipuler, par des personnalités publiques et des organisations privées.
Les différents intervenants ont mis l’accent sur l’attitude et l’éthique dont doivent faire preuve les activistes en RCA.
« Un bon activiste est un homme ou une femme crédible. Un bon exemple pour la société. Influencer l’espace civique afin de promouvoir la liberté publique. C’est votre rôle. »
L’atelier s’est conclu par des recommandations formulées par les participants à l’encontre de l’ONG Tamboula, La MINUSCA, et le Gouvernement,
afin de garantir une meilleure protection et promotion de l’espace civique en Centrafrique.
